D’une carrière de comédien, en passant par la réflexologie, Cyril Dion a une quête depuis l’enfance : trouver sa juste place...
Né en 1978, il commence à écrire à 12 ans, se lance dans les poèmes à 17 ans et depuis, a gardé un besoin constant d’écrire. Il s’est toujours senti un peu « enfermé » : enfermé à l’école (dans le moule de l’enseignement), enfermé dans un travail pour gagner de l’argent...
Issus d’un milieu « hyper bourgeois, hyper chrétien, avec des parents de gauche dans un environnement de droite, un grand-père général et un père banquier », il s’est construit en opposition, est devenu « antimilitariste, altermondialiste ». Le goût de l’art lui a été transmis par sa mère, une professeure de français lui fait découvrir le théâtre. Après le bac, il entre dans une école d’art dramatique, et commence une éphémère carrière de comédien. De petits rôles dans des téléfilms en publicités pour la Française des jeux, il comprend vite que le monde est plus vaste. Il se forme à la réflexologie, masse les pieds des employés stressés de l’industrie du disque, puis croise la route de la Fondation d’Hommes de parole. Et là, sa vie change et le citoyen se construit.
Entre 2003 et 2006, Cyril Dion participe à l’organisation du congrès israélo-palestinien de Caux et du premier et deuxième Congrès mondial des imams et rabbins pour la paix. La même année, il rencontre Pierre Rabhi, paysan et essayiste, avec qui il fonde l’association Colibris à portée écologiste et solidaire. S’ensuit la création de la revue Kaizen, et la publication d’un premier recueil de poèmes, intitulé Assis sur le fil. En 2015, Cyril Dion écrit et coréalise avec Mélanie Laurent le film Demain, qui obtient le César du meilleur documentaire en 2016 en plus d'être un gros succès en salles. Ce film résolument optimiste montre ce que pourrait être le monde de demain grâce à différentes initiatives citoyennes et solidaires.
Dans cet entretien avec un journaliste de la revue Kaizen, Cyril Dion raconte notamment, comment l'écriture est entrée dans sa vie. Il y décrit ses différentes rencontres - hommes d'état, poètes - entre Israël et la Palestine.